La recette du job idéal

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Publié le 09/01/2020, par Florane Giolat

Comment être heureux au boulot ? Faut-il gagner des millions ou travailler sur une île paradisiaque ? Oui, c’est vrai qu’on ne dirait pas non à l’ouverture d’un bureau Moovijob à Bali, les doigts de pied en éventail avec vue sur le Pura Luhur Uluwatu entre deux cours de plongée… Enfin bref ! Qu’on se le dise tout de suite, il n’y a (malheureusement) pas de recette miracle pour trouver la clé du bonheur dans la vie pro. 😉


Bon, on vous rassure, certains ingrédients magiques vous permettront quand même d’évaluer rapidement votre ressenti sur votre job actuel. Alors, découvrez la recette !


Ingrédient numéro 1 : la connaissance de soi-même


Elle est la base de tout. Une connaissance approfondie de vous-même, autrement dit, de vos valeurs, vos aspirations, vos passions, vos compétences… est la première chose à inspecter pour trouver (ou rendre) votre job idéal pour vous. Parce que l’idée du job idéal n’est pas universelle, vous seul pourrez trouver votre motivation. Si vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à consulter notre article sur l’Ikigai, le concept japonais qui vous aide à trouver votre voie.


Par ailleurs, faites la différence entre votre job et votre métier. Vous avez beau être passionné par votre métier, votre job lui nécessite des qualités beaucoup plus concrètes pour vous satisfaire pleinement. Entres autres : l’ambiance au travail, l’équilibre vie pro/perso, les conditions de transport, les missions quotidiennes…


Ingrédient numéro 2 : un environnement professionnel épanouissant


Quel que soit le métier dans lequel vous choisirez d’évoluer, ne laissez pas votre environnement professionnel sur le banc de touche ! Souvent laissé pour compte lors des recherches d’emploi, il est toutefois crucial pour votre propre épanouissement. En effet, un salarié à temps plein de la Grande Région peut passer jusqu'à 50h par semaine sur son lieu de travail (en intégrant les pauses déjeuner), alors fuyez les environnements toxiques !


Qu’entendons-nous par-là ? Vous savez, ce sentiment de malaise voire de boule au ventre lorsque vous arrivez au boulot causé par (choix multiple autorisé) :


  • Vos missions trop nombreuses avec trop peu de temps pour les réaliser
  • Vos relations désagréables avec vos collègues/clients
  • Le manque de reconnaissance dont fait preuve votre boss
  • Vos horaires pénibles
  • L’incapacité à déconnecter…
  • On continue ?


Ingrédient numéro 3 : des tâches qui ont du sens


Vous faites partie des 0.01% des personnes qui apprécient absolument toutes leurs tâches quotidiennes, sans exception ? Alors vous pouvez passer votre chemin. En revanche, si vous êtes un être humain normalement constitué, il y a forcément quelques missions qui vous font chier dérangent :) et c’est normal.


Premièrement, vos missions correspondent-elles à vos attentes et à ce que l’on vous a promis lors du processus du recrutement ? Il s’agit ici d’une question essentielle, car on oublie trop souvent les actions peu importantes qui se révèlent par la suite cruellement chronophage comme les photocopies, la gestion de ses emails, la validation de ses supérieurs, les réunions tous les 2 jours et j’en passe. Si vous arrivez à avancer sur vos projets tout en gérant les demandes constantes et peu importantes, alors continuez sur cette voie en priorisant efficacement vos journées (voir schéma ci-dessous). Si vous avez plus de mal, il serait peut-être temps d’en parler à un manager ou une personne chargée des ressources humaines au risque de laisser place à une dévalorisation personnelle.


Ingrédient numéro 4 : une rémunération juste


Comme on dit souvent : l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue grandement. 😉

Sachant cela, votre rémunération se doit d’être cohérente avec vos prestations effectuées : logique, non ?


Avoir un emploi, c’est avant tout un échange gagnant-gagnant et non pas une personne prête à sacrifier sa vie pour une entreprise au risque de se voir sombrer petit à petit vers une dépression certaine. D’un autre côté, un job nul reste un job nul même avec une augmentation ! Vous l’aurez compris, la clé réside dans l’équilibre et, une rémunération juste, c’est avant tout une rémunération qui ne vous provoque pas de stress. Pour évaluer votre rémunération par rapport au marché, des référentiels sont disponibles comme l'étude annuelle de Hays au Luxembourg ou encore sur le site des Frontaliers.lu.


Si vous pensez encore qu’une augmentation vous permettra de mieux supporter votre job actuel, il y a de grandes chances pour que vous vous mettiez le doigt dans l’œil et nous vous conseillons d’ajouter un peu d’ingrédient numéro 1 à la recette afin de ré évaluer vos attentes.


Ingrédient numéro 5 : la reconnaissance bien dosée


La reconnaissance professionnelle est un bien grand mot, aromatisé à toutes les sauces sur les blogs carrière mais il y a bel et bien une raison à cela : la reconnaissance joue un rôle essentiel dans l’épanouissement professionnel. Si vous souhaitez évaluer votre niveau de reconnaissance, voici un petit exercice rapide et efficace : répondez simplement à ces quelques questions de la façon la plus honnête possible.


Dans une vie professionnelle idéale :


  • Vous seriez reconnu(e) pour quoi ?
  • De quelle manière ?
  • Par qui ?
  • Quelle valeur vous conférerait-il à vos propres yeux ?
  • Quel est le décalage avec votre vie professionnelle actuelle ?
  • Qu’est-ce que cela vous dit sur vous-même ?
  • Sur vos besoins en matière de reconnaissance ?


Besoin d'aide pour trouver votre nouveau job idéal ? Un indice, la réponse se trouve sûrement par ici.

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